Le Mée sur Seine
Le Mée sur Seine

Monstres magiques

Mercredi 5 octobre, les élèves de 4e1, la classe « cinéma », sont allés au théâtre de Sénart. Ils ont aiguisé leurs regards de spectateurs en découvrant « Siguifin », une danse chorégraphiée par Amala Dianor et mettant en scène des danseurs de différentes compagnies provenant du Sénégal, du Burkina Faso et du Mali. Le titre signifie « Monstre magique ». La particularité de ce spectacle est qu’il n’y a pas d’histoire imposée. Carte blanche à l’imagination de chacun !

Le début du spectacle

Le spectacle commence avec les lumières éteintes et les acteurs rentrent en ligne les uns derrière les autres. Ils débutent avec des gestes lents et petits. Au fur et à mesure, leurs mouvements sont de plus en plus rapides et prennent de plus en plus d’ampleur.

La lumière

La luminosité est importante. Ils jouent beaucoup avec les couleurs qui se projettent sur le fond blanc en arrière-plan. Dans le spectacle, il y avait des moments joyeux, tristes et neutres et ces émotions avaient leurs transcriptions lumineuses.

Les danses

Les danses sont très expressives et elles varient très souvent ce qui fait vivre le spectacle. Les danseurs prennent leur temps dans chacun de leurs mouvements et cela fait qu’ils s’appliquent. Il n’y a pas qu’un seul style de danse, mais plusieurs : le contemporain, hip-hop, néo-classique, et afro-contemporaine. Il y avait aussi des danses traditionnelles et quelques acrobaties. Ils occupent la totalité de la scène et s’éparpillent partout, ils ne restent pas fixés sur un endroit et c’est bien car on ne s’ennuie pas en les regardant.

Chant-Musique

Dans le spectacle, il y a plusieurs parties chantées et une autre parlée. Pour les parties parlées, un peu après le début du spectacle la lumière s’est éteinte, laissant la scène dans le noir. Tous les danseurs restent alors figés dans le noir sauf un seul qui s’avance vers le rebord de la scène. Il dit avec de l’humour qu’il y a un problème technique mais que la lumière ne devrait pas tarder à revenir. Il en profite pour nous remercier nous tous d’être venus les voir danser. Il dit « Vous êtes partis de chez vous pour finalement arriver chez vous. » en nous souhaitant la bienvenue au Théâtre Sénart.

Pour les parties chantées, une femme chantait et dansait en même temps que les autres. Elle chantait sûrement des chants traditionnels. Il y a certains moments aussi où ils criaient tous en même temps.

La musique est essentiellement composée par les danseurs eux-mêmes, avec des bruits corporels rythmés.

Les costumes

Les costumes, eux, sont blancs mais avec de grandes rayures rouges et noires qui traversent à peu près tout le vêtement. Ils ne sont pas tous pareil, certains sont en débardeurs et d’autres non et les rayures ne sont pas tous au même endroit. Ils dansent pieds-nus et non avec des chaussures.

Les avis

J’ai apprécié le spectacle car les danseurs nous transmettaient très bien les émotions, de la joie comme de la tristesse.

Ce spectacle était très bien car les danses se mariaient très bien ensemble, les danseurs maîtrisaient leurs chorégraphies, l’ambiance de la salle donnait envie d’y être. Ce que je n’ai pas trop aimé, c’est qu’il n’y avait pas trop d’histoire, c’est-à-dire que c’était compliqué de suivre la danse.

Article rédigé par Aaditya KUMAR, Gratia RASOLOFOMANANA et Mme GUILLIEN-PINSARD